Maladies  et Guérison

Quand nous sommes en bonne santé, nous nous sentons forts, plein de dynamisme et de joie de vivre. Nous sommes équilibrés, satisfaits et en accord avec nous-mêmes. Dès que nous rompons cette harmonie interne, notre organisme réagit par une pathologie ou un déséquilibre.

Ce type d'anomalie a en premier lieu dans la sphère psychique. De fait, le corps n'est pas malade, le système corporel est le moyen d'expression, le language de la pathologie, car notre corps n'est rien de plus que le reflet de notre psychisme. Afin de mieux comprendre le phénomène de bonne santé et de maladie, nous devons considérer la personne comme une entité trinitaire corps-psychisme-âme.

Une maladie implique toujours un  conflit entre ce que veut la personne et "l'itinéraire à vivre" que lui fixe son âme.

Edward Bach déclarait que la maladie a pour fonction de hâter notre évolution positive et, qu'en ce sens, elle est "salutaire" en soi. Il considérait la maladie comme un mode pédagogique nous remettant sur la voie de l'entendement.

D'après lui, si par la suite nous écoutions notre guide intérieur, nous devrions vivre exempt de pathologie.

Toute maladie est un langage s'adressant à nous, porteur d'un message qui nous est exclusivement destiné et que nous devons d'abord comprendre puis valider.

En effet, quand un symptôme corporel apparaît chez quelqu'un, il est perçu en premier lieu comme une gêne parce que le cours de son existence quotidienne, fait d'habitudes, est perturbé, voire interrompu. Or, ce signe exige qu'on lui prête attention, aussi importe-il que la pathologie ne soit ni niée, ni refoulée, mais d'en comprendre les symptômes, car ces derniers ont un contenu pédagogique. Si nous acceptons de relever le défi qui nous est ainsi jeté et si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, alors nous en tirerons la leçon, premier pas vers la guérison.

Au cours d'un processus curatif, les sentiments refoulés sont également réactivés, aussi est-il essentiel que le sujet traité admette leur existence et leur permettre de s'extérioriser. En général, on accède très vite au véritable "thème" autour duquel s'articule la maladie en se posant les trois questions suivantes : "Qu'est-ce que le symptôme m'empêche de faire ?  "Que m'oblige-t-il à faire?"  "Dans quelles circonstances apparaît-il ?".

C'est en respectant, en aimant notre corps et en nous acceptant tels que nous sommes que nous vivons la guérison. Nous devons acquérir une nouvelle perception de nous-mêmes et de notre corps afin de nouer des liens plus étroits avec notre être profond. Percevoir ce qui nous est nécessaire pour être satisfait, en forme et sain, nous rapproche de notre essence profonde et renforce notre volonté de vivre.

Joie et volonté de vivre nous apportent suffisamment d'énergie vitale pour que les pathologies corporelles soient presque impossibles. Nous avons un "guérisseur intérieur" qui connaît les solutions et les méthodes curatives adaptées permettant de résoudre notre problème.

La détente corporelle, émotionnelle et psychique joue un rôle important dans le processus curatif. Le corps étant proche du Moi, sa relaxation consciente en est la première étape et facilite le déroulement de la seconde, qui correspond à l'apaisement du rythme de pensée, mais aussi celui de la troisième, consistant à favoriser le développement d'états émotionnels positifs (amour, paix) qui induisent une relaxation et une satisfaction profondes. La méditation est un moyen très efficace de se détendre et d'accéder à la joie et à la bonne santé.

Texte extrait du livre "Comment les mains guérissent et harmonisent" de Tanmaya Honervogt